Cet article est écrit par un auteur invité : Robin des Bonds, du blog Investir en obligations, site spécialisé sur l’investissement obligataire.
J’ai été contacté par Cédric pour écrire un post d’invité sur l’investissement obligataire. C’est avec plaisir que je partage mes connaissances sur son blog.
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- Du travail, du travail !
Investir en obligations demande du travail de recherche, mais une fois que la machine est lancée, les revenus sont passifs. C’est ce qui explique que les obligations sont reléguées dans les sous-menus sur les sites des brokers : pas assez de commissions ! Les investisseurs en obligations « tournent » peu leur portefeuille. Le gros du travail se fait en amont de l’investissement, contrairement au marché actions qui nécessite un suivi constant.
Si vous n’avez pas encore un matelas de sécurité en livrets, c’est encore trop tôt pour vous y intéresser. Le travail nécessaire n’est pas justifié pour de petits montants. Mais si vous cherchez des sources de revenus passifs moins risquées que les actions, vous devriez considérer les obligations.
- Différents types d’obligations
L’investisseur néophyte en obligations est souvent désarçonné par la grande variété des titres : taux fixe, taux variable, indexés, perpétuels… C’est un univers très structuré, dans lequel tout est détaillé dans un prospectus, document qui régit les relations entre l’entreprise et ses créanciers, les porteurs d’obligations.
C’est ainsi que l’on trouve des obligations à taux fixe (permettant de s’assurer des coupons connus, souvent annuels, et un retour du capital à une date donnée), des obligations à taux variable (les coupons sont alors indexés sur un indice de taux, comme l’Euribor ou l’inflation), voire des obligations sans maturité (elles n’ont pas de date de remboursement, et payent des coupons tant que l’entreprise est solvable), aussi appelées rentes perpétuelles. La grande diversité des titres permet de se constituer un portefeuille calibré sur son profil de risque, et sur ses objectifs personnels.
Après avoir travaillé comme analyste actions dans des OPCVM, Robin des Bonds s’occupe maintenant des financements d’une société française. Son blog Investir en Obligations propose un suivi des opportunités de marché sur les obligations, et des fiches didactiques pour comprendre le fonctionnement des obligations. Le tout avec un parti pris : ne pas donner pas de conseils, mais exposer tous les éléments pour que chacun puisse faire son choix.
2 réflexions au sujet de “Analyser une obligation (3/3)”
Analyser des obligations pour faire le bon choix c’est ca qui m’intéresse. Mais là, je reste sur ma faim.
Vite un autre billet pour apprendre les bases de l’analyse.
Oui, l’investissement en obligations ne peut pas se résumer en quelques paragraphes, surtout dans le cadre d’une première initiation !
Le gros du travail étant de la recherche d’information (comme pour l’importe quel investissement), j’ai détaillé dans mon dernier post les méthodes de recherche d’information : apprendre à pêcher plutôt que de servir le poisson 🙂