La dernière fois je passais dans une rue où je possède un appartement que je loue à la semaine et je suis tombé sur ça:
Il s’agit d’un commerce qui est en train de mettre la clé sous la porte. L’agence a indiqué »
Transfert » mais il s’agit sûrement d’une astuce marketing pour relouer plus rapidement le local.
Ce commerce a été ouvert il y a à peine quelques mois. Pourquoi déménager 3 mois plus tard alors que l’on commence tout juste à se créer une clientèle? Je pense donc qu’il s’agit bien d’une faillite. D’autant plus que j’ai très rarement vu du monde dans cette boutique.
Que proposait ce commerce?
Tout simplement des bagels. Vous savez, les bagels sont des sandwichs très moelleux constitués de deux pains troués au milieu.
Pour ma part je les ai découvert en 2007 alors que je travaillais à Londres. Je dois avouer que le bagel saumon/crème vendu juste à la sortie du métro de London Bridge est plutôt bon!
Mais savez-vous pourquoi ce business n’a pas marché aussi bien que son propriétaire le souhaitait?
Car ce dernier a crée un business pour lui et non pour les clients.
Le propriétaire doit lui même être fan des bagels et il a dû se dire qu’il allait donc ouvrir un commerce de bagel.
Le problème, c’est que les clients se moquent des goûts des patrons. Ce qui les intéressent, c’est ce qu’ils aiment eux!
Le quartier ou la sandwicherie s’est installée est orienté business et tourisme.
Je vois mal un avocat d’affaires inviter son client manger un bagel dans cet espace de 20 m².
Ensuite, je doute que les touristes japonais, britanniques, américains ou chinois viennent à Paris pour manger un bagel.
Si un américain a le mal du pays, un Macdo se trouve 50 mètres plus loin avenue Wagram. Sacré concurrent.
Par ailleurs le marché du bagel en France n’a pas encore décollé à l’heure ou j’écris ces lignes. En d’autres termes l’entrepreneur avait la difficulté supplémentaire de devoir « conquérir » ses clients.
Quand vous lancez votre business…
Vous devez être certain de le faire pour vos clients et pour répondre à une demande.
Et surtout pas de le faire « pour vous ».
Avez-vous déjà vu des commerces mettre la clé sous la porte? Si oui, pensez-vous qu’il soit possible que le gérant ai monté l’affaire pour lui et non pour ses clients?
62 réflexions au sujet de “L’erreur à ne pas commettre quand on crée un business”
et oui, le client est roi! ne jamais oublier cette règle !
Très juste. Créer ou vendre un produit, ou ouvrir un commerce, juste pour « se faire plaisir » n’a aucun sens du point de vue commercial…
J’ai par exemple fait une étude sur les pages les plus consultées sur un de mes blogs. Il y a un « problème » rencontré par les lecteurs qui bat absolument tous les autres.
Je vais donc m’attacher à répondre à ce problème. 😉
Au programme, il y a un Kindle dont l’écriture est en cours. Il va être accompagné de la création d’un blog sur cette « niche ».
J’aurai pu me focaliser sur une autre question qui me « plait » plus. Mais cela n’aurait pas été judicieux. Voilà, c’est un aspect qui rejoint cet article. 🙂
Sam
Bonjour,
Comme la dit le précédent internautes » LE CLIENT EST ROI ».
Mais je suis sur après cette échecs, ce propriétaire reviendra plus fort et en même temps on n’en apprend aussi.
Bonjour Cédric
Merci pour tes remarques toujours aussi pertinentes mais tu n’empêcheras jamais les métiers de passion et c’est tant mieux.
D’ailleurs tu n’as pas goûté ces bagels et ils n’étaient peut être tout simplement ,pas bon.
Pour travailler sur une niche il faut tout faire pour être le meilleur dans son domaine mais effectivement il faut avoir le temps de se faire connaître et reconnaître comme toi.
Excellent exemple Cédric.
Pourquoi un vendeur de pitas-kebab a plus de chances de réussir dans un quartier où il y a déjà 5 commerces du même type?
Pour la même raison que ce que tu expliques. J’ai un ami qui a peur de se lancer dans tellle ou telle activité par peur de la concurrence et parce qu’il a peur de ne pas pouvoir vendre un bien ou un service qui ne serait pas parfait.
Je sais qu’il roule en BMW et qu’il adore les voitures italiennes. Je lui demande: « Tu achèterais une Renaut? », il me répond, comme attendu « Bien sûr que non!!! », je lui demande pourquoi et il me dresse une liste d’une dizaine de raisons de ne pas acheter Renaut.
Je lui répond: « Mais comment la société Renaut peut-elle faire des millions de ventes annuelles et même des bénéfices si tu n’aimes pas? »
Bonjour,
on en reviens sur le thème de l’adaptation:
Est ce l’environnement qui va s’adapter a l’individu ou l’individu qui doit s’adapter a son environnement?
Ça paraît être une question un peu naïve mais les gens ne se la posent pas toujours. ça me fait penser a la chanson de Greco « un petit oiseau , un petit poisson s’aimaient d’amour tendre, mais comment s’y prendre quand on vit dans l’eau….. »
Dans mon histoire personnel (création et revente de plusieurs entreprises) je n’ai jamais fais ce qui me plaisait vraiment, mais j’ai toujours créé des concept qui répondaient a une demande. L’avantage, c’est que ça marche, l’inconvénient, c’est que ça finis par lasser….!
Du coup, je suis en train de créer un truc qui me ressemble plus et qui (je pense) va répondre a une demande mais moins flagrante que les précédentes….Je verrais bien ce que ça donne!!
je vous raconterais……:-)
Salut Cédric,
Effectivement une erreur importante à ne pas commettre, c’est à dire créer un business, produit qui répond à nos goûts, aspirations et non à ceux des clients potentiels.
Il faut faire une étude de marché pour savoir, que veulent les clients? Où sont-ils situés? Comment les atteindre (publicité?, entreprises partenaires?, internet…) Quelle est la concurrence sur ce marché? Quel est mon avantage concurrentiel pour la battre (prix, qualité, service annexe…) ?
On retrouve, entre autres, ces aspects dans l’analyse des 4 P (produit, publicité/promotion, place (lieu), prix).
Bonne journée,
Pierre-Antoine
Bonjour,
Je me fais l’avocat du diable, il s’agit peut-être réellement d’un transfert parce qu’il n’y a pas assez de place pour la clientèle 😉
Certes, c’est très con, mais un espace plus large donnerait l’impression que l’entreprise s’attend à une clientèle plus vaste, ici on dirait plutôt le contraire, ou qu’on entre dans une petite laverie automatique ou un ancien institut de beauté.
Il se peut aussi que le lieu ait justement été mal choisi, pas dit que ce soit très simple de décider de changer d’emplacement aussi facilement, mais tout dépend de ses investisseurs, il a pu être décidé de trouver plus grand sur un lieu plus adéquat pour ce type de biz.
Ceci dit, j’imagine que ça doit être un franchisé, vu le nom commercial, pas dit qu’il puisse changer aussi aisément ?
intéressant …
mais tu n’as pas toutes les données en main ! je rejoins le commentaire de Philippe !
Peut-être que le propriétaire a vu que son établissement était plus grand et qu’il va en ouvrir un nouveau plus grand , peut-être a-t-il des pbs personnels qui le poussent à fermer ?
Peut-être une mise en conformité aux normes d’hygiène lui couteraient trop cher ? çà arrive parfois ds ce genre détablissement, on pense pas à tout !
J’ai, dans ma ville, vu un établissement fermer après 3 mois aussi … En fait, je n’avais pas compris quand il s’est ouvert car sur la ligne de la future ligne de tram et la maison serait abattue…
En fait, la personne s’est lancée 3 mois pour voir si son projet tenait la route , se constituer une clientèle et voir plus grand ensuite…
Oh oui, j’en ai vu des petits commerces se casser la figure en quelques mois! Au rez-de-chaussée de l’immeuble où j’habite, il y a un petit local commercial. En 5 ans de présence dans cet immeuble, je ne suis pas capable de dire combien de commerçants sont venus et repartis!
Le local est situé en ville, mais pas en centre ville, ce n’est pas une rue piétonne, et il n’y aucune raison pour les automobilistes de s’arrêter dans cette rue (si ce n’est la bureau de tabac un peu plus bas). L’enseigne n’est donc pas très visible.
Je me souviens d’un loueur de voitures sans permis: les habitants du quartier n’auraient jamais suffi à lui constituer une clientèle, et il n’était pas assez connu/visible pour faire venir les gens à lui.
Il y a eu une boutique de déco pour événements de type mariage/baptême/anniversaires etc… Mais dans un si petit local, le choix daccessoires était ridicule, donc si par hasard quelqu’un avait vent de l’existance de cette boutique, elle en ressortait forcément déçue…
Il y a eu aussi une boutique de ballons (de baudruche) que le commerçant nouait et assemblait pour en faire toutes sortes de personnages. De même, hormis la clientèle du quartier, sa boutique n’attirait personne! De plus, on a envisagé d’acheter un personnage pour l’anniversaire de ma petite fille: le prix nous a vite dissuadé (environ 50€ pour un personnage en ballons!)
Pour ce qui est de la boutique de déco, et celle de ballons, je suppsoe q
Cédric,
Bonne analyse d’un échec tu as bien résumé:
– Première règle: répondre à une demande
– Ou répondre à un besoin.
Quand les deux sont cumulés, ça s’annonce bien!!
Guillaume
… je suppose que les commerçants éatient des passionnés (qui se lancerait dans ce type de commerce, sinon?), mais il va de soi que le local et la localisation ne se prêtaient pas du tout à ce type d’activité!!
Il est certain que pour ouvrir un commerce le mieux c’est d’abord de s’intéresser à son client et à ce qu’il souhaite exactement, cela permet en effet de cibler précisément LE PRODUIT qu’il faut alors proposer.
Règle de base : toujours mettre le client au coeur de sa stratégie !
Il est important de passer des mois à monter son business plan, faire des études de marché sinon on se retrouve rapidement comme ce marchand, dans la mer…
J’aimerais te laisser une appréciation
MAIS JE SUIS SUR QUE TU NE VAS PAS RÉPONDRE.
Pas bien …….
Amicalement
PS: Je pense que tu es trop occupé
donc essaye au moins
Moi j’adore les bagels ! Je les ai découverts à New York il y a quelques années, un vrai délice… alors que je ne suis pas fan des hamburgers… Dommage qu’on ne puisse pas en trouver en France et en Suisse…
Il est possible que tes explications concernant l’emplacement et les gens qui y circulent soit corrects mais pas sur car même dans ces quartiers il y a des touristes peu fortunés.
Il peut aussi y avoir le prix qui était dissuasif face au MacDo du coin dont tu parlais. Tu aurais du rentrer et demander franchement au proprio en te faisant passer pour quelqu’un qui était intéressé par le bail !
@Philippe et Olivier : En tout cas je n’ai jamais vu les gens se bousculer dans le fastfood!
@Autem : Pas compris…
Je m’explique,je t’avais demandé comment s’y prendre quand on veut investir de l’argent dans l’achat de parking.
Je sais que tu vas me répondre d’acheter ton livre.
Mais sera t il suffisant.???
A Angoulême j’ai vu le même type de processus mais avec un restaurant japonais, la plupart des commerces restent pas longtemps, et c’est pas nouveau, beaucoup ce lance et arrête à la première crise.
Je trouve les blogs plus intéressant pour tester un bizness modèle pour pas cher et l’agrandir et passer au réel/matériel par al suite.
Ajout.
Sur Paris cela fonctionne pour les parking
mais je pense que sur une toute petite ville
comme Valenciennes ????
Je t’avais demandé si tu connaissais plutôt
l’achat de terres agricoles .
Bonjour,
Vu toute les idées données dans les commentaires précédents, tout est en effet possible.
Pas évident de deviner pourquoi il a fermé.
Une chose est sure c’est qu’il faut s’adapter à la clientèle et pas le contraire
Amitié
Je suis du même avis qu’AUTEM les parkings sur Paris OK, mais quand je vois autour de chez moi plein de garages qui ne se louent pas, je parle même pas des parkings…
Je pense qu’ il y a 2 erreurs à ne pas commettre quand on créé un business :
– Ne pas mettre le client au coeur de sa stratégie (je rejoint Fabien sur ce point là )
– Et j’ajouterai un point tout bête mais essentiel , aimer ce que l’ on entreprend de faire et ne pas penser uniquement à l’ argent que l’ on compte gagner . Car avant de récolter les fruits de son travail , beaucoup doivent patienter …
j’pense que le type a voulu créé un truc innovant, genre un truc qu’on voit pas partout lui qui adore surement les bagels il c’est dit que les gens allait avoir la curiosité de venir manger et qu’il allait aimé et venir à plusieurs reprise
je viens de résumé ce que le propriétaire pensait selon moi
mais bon personnellement je trouve que c’était un très mauvais calcule de sa part en plus milieu de me lecture j’ai marqué un temps d’arrêt en me disant « mais pourquoi investir dans ça… »
j’pense que pour monter une affaire il faut monter une affaire que les gens on besoin au quotidien et qui à faire un business sur de la nourriture mieux vos s’orienter sur d’autre chose pas que des bagels
imaginer un mec qui vend que monter un business dans un local qui loue et qui vend uniquement que des pipasols j’pense pas que son business va faire long feu
il aurait du monter une sandwicherie pour faire court
sinon cédric j’aurais aimé avoir ton avis sur les laveries qu’est que tu en pense???
est-ce rentable selon toi???
@Felf : Je vais rédiger un article sur le sujet très prochainement ! 😉
Les parkings ça ne marche pas qu’à Paris. D’ailleurs mon parking ne se trouve pas à Paris 🙂
Les parkings ça marche là où il y a de la demande et où l’espace pour se garer est rare.
Merci pour tous vos commentaires , cela m’aide à nettoyer mon idée de business. Mais il est plus facile de critiquer l’échec d’autrui. Sachez que plusieurs raisons peuvent être à la source du transfert en question. Il faudrait mieux l’approcher pour connaître les vrais raisons si non pour l’aider à prospérer. Dommage qu’il ne sois pas connecter sur ce blog.
… Impossible de connaitre la vrai raison concernant la fermeture de ce commerce.
On peut effectivement émettre des hypothèses mais c’est tout.
Les raisons peuvent être diverses:
– Manque d’expérience
– Manque de compétence en gestion
– Marché trop restreint
– Mauvaise stratégie marketing
– Erreur de positionnement
– Erreur d’emplacement
– Manque de confiance en soi
– Problème de crédit bancaire
– Sous-investissement ou surinvestissement
etc …
Je rejoins Cédric sur l’importance de donner aux clients ce qu’ils veulent vraiment.
Par expérience je pense que la raison principale d’un échec dans l’entrepreneuriat est le manque de compétence en Marketing. Les gens ne savent pas vendre et c’est bien dommage.
Se former et mettre en place une véritable stratégie marketing est terriblement important.
Je pense qu’il n’y a pas de règles en matière de business.
Faire ce que les cllients attendent est plus rassurant, moins risqué.
Mais est-ce que les clients savaient qu’ils attendaient l’iPhone ? Je ne crois pas, et c’était justement tout le génie de Steve Jobs : vendre aux clients ce qu’ils ne savaient pas encore qu’ils voulaient !
En effet, il y a beaucoup de suppositions mais cela n’est pas l’essence de cet article.
L’intérêt de cet article est de mettre en évidence l’importance de l’étude de marché préalable au lancement de tout business.
Pour répondre à Autem et Mery la location de garages ou parkings doit etre considérée comme un business et il faut effectuer une étude de marché. Il faut donc étudier dans votre ville et je dirai meme dans le quartier dans lequel vous envisagez l’achat d’un parking s’il y a une demande ou en tout cas un besoin.
Article sans aucun intérêt,
Cédric tu prends vraiment tes lecteurs pour des neuneus décérébrés.
Ce que tu affirmes dans ton analyse est la base même qu’un gosse de 10 ans connais et applique chaque jours avec ces propres camarades d’école.
A croire aussi que tes lecteurs sont tous des neuneu, quand je lis leurs commentaires débiles.
Salut.
Merci Stéphane, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu mon commentaire négatif!
Merci Stéphane
Heureusement que tu est là pour nous éclairer par ton intelligence…MDR !!!
@+
Est-ce que ça ne tient pas aussi un peu du fait qu’en France personne ne sait ce qu’est un bagel ?
Si le vendeur ne montre pas ce que c’est personne ne sera intéressé.
Bonjour Cédric, bonjour à tous.
Est-il nécessaire de faire des études (Marketing, commerce,…) pour pouvoir créer des richesses et optimiser ses chances de réussite?
J’ai 22ans, vis en Belgique, ai mon diplôme d’enseignement secondaire, en France c’est l’équivalent du Bac.
J’ai un job dans l’horeca.
Ou bien est-il tout à fait possible, abordable de réussir SANS avoir fais des études supérieures de type universitaire, ou autre…?
Article intéressant.
Il y a aussi des endroits peu passants qui portent la poisse !
Une petite étude de marché faite par une junior entreprise de Grande École peut s’avérer être utile.
@autem
Je suis de Valenciennes et ceux qui bossent dans le centre galèrent pour se garer gratuitement, surtout que les zones payantes vont être de plus en plus nombreuses. Je compte bien 4 endroits dans valenciennes où tu pourrais facilement trouver des locataires potentiels. Après reste à trouver la bonne affaire et le bon client.
Pour info, il y a proportionnelement plus de gens qui prennent la voiture à Valenciennes qu à Paris, donc ça représente selon moi un avantage. Et le prix de l’investissement doit être moindre.
Dernière chose : exprime toi correctement et reste courtois la prochaine fois : tu fais honte à notre ville. Déjà comme ça, on a un sacré fardeau à porter avec l’étiquette qu’ on a sur le front.
Julien
Merci Cédric pour cet article que je trouve très interessant malgré ce que pensent certains!
J’ai le même exemple dans le local en bas de mon immeuble à Lyon. Le local fait environ 40 m2, et en 3 ans se sont succédés 3 commerces qui ont tous fermés avant 1 an d’existence (parfois même 3 mois).
Il s’agissait d’un commerce de spécialités arméniennes, un bar à pâtes, puis d’un bar à ongles.
J’ai réfléchi aux causes de ces échecs. Voici ce que j’ai pu identifier:
– l’emplacement du local n’est pas terrible: grande artère passante en voiture (3 voies) mais sans stationnement dans la rue,
– Le relationnel des gérants: 2 sur les 3 n’étaient pas très aimables
– les prix pratiqués: le bar à pâtes est celui qui à mon avis aurait pu marcher. Les 2 boulangeries les plus proches sont blindées à midi. Les gens font la queue dehors pour acheter leur sandwich. Il y avait donc de la demande de restauration rapide. Mais 5,90 euros pour des pâtes ça freine un peu! Je préfère mon sandwich pour ce prix là.
– la décoration du local: pas toujours très professionnelle.
– les jours et horaires d’ouverture: fermé le samedi
Il y a sans doute d’autres causes que je n’ai pas identifiées. Mais au final, c’est bien la loi de l’offre et la demande qui l’emporte, comme tu le soulignes dans ton article.
Je me suis demandé quels types de commerces pourraient marcher ici?
– Je suis persuadé que si tu mets à la place du restaurant de Bagels ou dans le local en bas de chez moi un magasin: Vuitton, Hermès, Abercrombie ou Rolex , ils vont carburer du tonnerre dés le premier mois même si l’emplacement n’est pas terrible. Ce sont des grandes enseignes de renom avec une forte demande.
– ou bien une profession libérale du style vétérinaire, médecin, kiné … s’il n’y a pas trop de concurrents à proximité.
– ou bien une pizza à emporter ou un kebab: mais là ça fait partie des grands mystères de notre économie! Bien qu’il y en ait un autre 100 mètres plus loin, les 2 marcheront.
Quels autres commerces pourraient marcher selon vous?
On dit souvent « la règle c’est l’emplacement » ! Mais il faut quand même un produit adapté à la clientèle du lieu, sinon rien à en attendre !
L’expérience « récente » (5 ans !!) montre que même avec un « marketing développé », on ne peut attirer les clients, s’ils n’ont pas les « moyens » de suivre !
Toute ressemblance ….
Un bonjour du Québec,
J’ai deux locaux commerciaux dans le même immeuble, l’un, le plus grand est occupé par un vendeur de crème glacée qui est établi à cet endroit depuis dix huit ans et pourtant n’ouvre que 6 mois par année dans la saison chaude.
L’autre local plus petit a vue passer pas moins d’une centaine de petites entreprise durant la même période.
.
Étant petit (le local) il attire les gens qui entreprennent pour la première fois un commerce. Le local est réconfortant, fait moins peur, le fait qu’il soit petit leur semble plus accessible. Je crois que le local attire des gens qui voient petit malgré qu’ils pensent voir grand.
Comme tout commerce se doit d’être rentable pour conserver l’intérêt et l’enthousiasme du départ, le fait que les rentrées d’argent étant petites, il ne faut que quelques temps de coûts fixes pour anéantir un rêve qui aurait pu se réaliser.
Nous pouvons cependant voir grand dan un petit local. Cela demande seulement de voir clair, de ne pas se laisser aveugler par sa propre idée de génie.
Se renseigner aux bonne personnes et surtout apprendre en se connectant à des gens comme vous tous qui apportez des points de vue différents,
Merci à tous , mercis Cedric
Donald
Donald : merci pour ton exemple 🙂
Salut,
C’est vrai on pense souvent avoir trouvé LE produit qui va contenter tout le monde et on crée souvent un produit que l’on aime d’abord.
Donc étudier le souhait du marché est forcément un passage logique mais que cela ne fraine pas l’inovation.
Un produit qui n’existe pas encore et dont on ne peut plus se passer une fois sorti… Ça arrivera encore.
À+
Je rejoins les principaux commentaires précédents:
En premier lieu, le choix de l’emplacement: mieux vaut payer un loyer cher plutôt que d’économiser et se retrouver dans un quartier peu fréquenté et sans clientèle.
Ensuite, la passion: il faut aimer son activité afin de transmettre à ses clients l’envie d’essayer/goûter…
Enfin, il ne faut pas hésiter sur la décoration / l’hygiène et surtout garder le sourire, le métier de commerçant n’est pas facile.
@ Nico de Visiter Las Vegas: juste pour ma curiosité, ça se situe où la fameuse boutique qui a fermé 3 fois en 3 ans?
tres bon article
etant moi meme commercant nouvelle generation ;je valide a 100pour 100
un livre est recemment paru sur le service client
SERVICE 2.0 de philippe bloch consultant sur bfm tv entreprise
…………….et merci pour ce site tres enrichissant
a+
Tous ces exemples rappellent que la création d’entreprise peut réserver des surprises! Un candidat à l’aventure devrait donc rechercher l’aide que peuvent lui fournir des professionnels: Boutiques de gestion, Agence pour la création d’entreprise (APCE), Maisons du développement économique et de l’emploi. Sur SQUIRREL, mon blog de l’Internet utile et efficace (!), je publierai prochainement une sélection de sites pratiques pour les entrepreneurs débutants.
Cédric —
« Merci Stéphane, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu mon commentaire négatif! »
De rien Cédric 😉
Mon commentaire n’était pas négatif mais seulement objectif.
Ton article reporte juste une observation vieille comme le monde.
Et dire que tes fidèles lecteurs te félicitent pour le contenu de ce nouvel article, c’est vraiment à mourir de rire.
Les Neuneus, ………une race inépuisable 😉
Bonjour , je découvre ce blog et suis impatiente de me lancer dans les archives.
En ce qui concerne cette histoire de commerce, les règles essentielles pour que les ventes décollent sont l’emplacement,l’emplacement et encore l’emplacement….
À bientôt
Alexandra
Bonjour Cédric,
Cet article est très intéressant mais j’y mettre ai quelques nuances.
En effet de nombreux entrepreneurs se lancent sur des marchés saturés (ici la restauration) et ne trouvent pas d’axe de différenciation (prix, produits…)
Ici l’innovation semblait trouvé ou plutôt copié mais sûrement mal géré. J’entend par mal gérer une mauvaise communication, un mauvais produit…
Sur le côté monter son business ou sur ces goûts sans se préoccuper des goûts de sa clientèle, je suis d’accord avec toi mais il ne faut pas oublier quelques grandes réussirent à l’image par exemple des glaces « Ben &jerry’s » qui on fait de leur passions leur business. Ils étaient passionnés par leurs produits et se sont lancés sans trop de réflexion dans leur aventure.
Les suicidaires môme on peut les appeler sont les grands d’aujourd’hui et de demain car un passionné fera toujours la différence face à un grand entrepreneur
Salut Cédric,
un article très sympathique qui m’a tout de suite rappelé un petit commerce comme je n’en ai jamais revu depuis. Il se trouvait à Niort dans les Deux-Sevres (79). Il s’agissait d’un petit Fast-Food spécial Croque-Monsieur, je pense que la taille correspondait à peu près à ce marchand de bagels, il se trouvait dans une petite galerie commerciale entourée entre autres par des magasins de vetements plutôt chics, des bijouteries, et un magasin de stylos fantaisies / papeterie / bazar (je ne saurai pas donner un nom à ce genre de commerce). Je me souviens qu’à l’époque, étant chômeur, je m’y rendais très souvent car c’était agréable d’avoir de vrais croque-monsieur de toutes sortes, on pouvait choisir les garnitures, et ils étaient préparés devant le client, il y en avait même pour le dessert comme le croque banane-nutella 🙂
puis au fur et à mesure que j’y allais avec toujours autant d’entrain, je me rendais compte que j’étais plutôt seul, j’ai alors osé demander à la patronne si elle ne serait pas tentée de proposer quelques alternatives comme des salades ou même ne serait-ce que des barres chocolatées, bâtons de glaces, tout en mettant davantage en valeur par comparaison son produit phare. Elle m’a répondu que ça « tuerait » son enseigne… un an plus tard, ce fut le dépôt de bilan. Puis j’ai recroisé son employée, elle m’a reconfirmé que sa patronne tenait + que tout à son idée, malgré les difficultés temporaires que celà pouvait impliquer. Effectivement, ces difficultés n’auront pas duré très longtemps… RIP
Encore ce problème que de ne pas s’intéresser assez aux souhaits de la clientèle qui pouvait rapidement se lasser, quoique ses croque-monsieur me manquent terriblement.
Une idée de business sur Paname ? Voire dans ce petit local ? Je travaille dans ce quartier, faites moi signe si vous vous lancer dans ce genre de restauration 😀
d’ou l’intéret de faire une bonne étude de marché surtout…
Beaucoup trop d’entrepreneurs se lancent malheureusement sans effectuer un travail important en amont.
L’euphorie prend très souvent le pas sur une réflexion objective de qualité sur le business visé.
Votre patron vous les c….. et l’envie d’indépendance vous démange alors parfais vous êtes sur la bonne voie.
Mais de grâce , ne vous précipitez pas tête baissée sans réfléchir!
A ce propos, j’ai écrit un article sur les principales erreurs à éviter lors de la création de son entreprise:
https://entrepreneurdebutant.fr/l9-erreurs-eviter-creation-entreprise/
Bonjour
Cédric
Quid de ton forum de discussion
À te lire
Bonjour Cedric,
Tout à fait d’accord avec toi. Créer un business doit commencer par répondre à un besoin du marché. Jusque là, ce n’est pas très compliqué. Il existe énormément de besoin à combler. Le mieux est de trouver des besoins incombés mais que les gens ne savent pas encore. Ces business sont très rares mais inutiles de vous dire qu’ils fonctionnent.
La plus grande difficulté qu’il y a en business, c’est la différenciation de son voisin. ça passe par le business model. Si votre business model est le meme que votre voisin, il y a fort à parier que vous n’arriverez pas à aller très loin. Pour réussir, vous devez vous différencier ! Et principalement par ce qu’on appelle votre USP Unique Selling Proposition qui est votre critère de vente.
Pour plus d’information sur le business model et comment reussir à vous différencier largement devant vos concurrents, je vous recommande vivement de lire la chronique du livre officiel sur les business model (mondialement connu) : https://www.roadtoentrepreneur.com/business-model-nouvelle-generation-decouvrez-les-regles-de-demain-sur-comment-creer-un-business-durable
La première chose à faire quand vous avez une idée, est d valider son potentiel économique et pour cela, vous devez tester votre idée.
N’ayez pas peur de créer votre business, vous n’avez rien à perdre. tant que vous faites ça intelligemment, c’est à dire, n’investissez que très peu d’argent au début et regardez l’intérêt économique que votre idée génère avant de réellement vous lancer.
Bonjours,
Encore une fois je revient sur mon exemple de petit local. Il est loué depuis le mois de février et la passion de mes nouveaux locataires pour leur business semble toujours là. Cependant le chiffre d’affaire ne répond pas aux attentes de ceux-ci.
Hier soir j’ai reçu un appel d’eux pour m’informer pour la deuxième fois déjà qu’il devront retarder le paiement du loyer et même le répartir sur plusieurs mois à venir .
L’emplacement est excellent pour le genre de commerce, très achalandé et surtout à proximité de leur principale clientèle, cependant pratiquement rien de ce qu’ils se proposaient de faire pour que ça fonctionne n’a été fait, on rêve.
Je leur ai suggéré une rencontre pour qu’on regarde ensemble ce qui pourrait être fait pour rentabiliser leur commerce.
Si les affaires sont bonnes pour eux , elles le sont aussi pour nous, notre aide est gratuite. Nous oeuvrons dans la conception de projets et la gestion, nous pourrions leur être d’une grande utilité.
Mais, l’orgueil a un prix. » je suis capable, je vais y arriver, tout va s’arranger »
Malheureusement il est parfois long de comprendre que nous ne vivons pas seul et qu’en affaire plus nous nous ouvrons à ce que les autres ont à nous offrir, mieux ç’à fonctionne. Le réseau de contact est essentiel. Les qualificatifs que nous n’avons pas, d’autres les ont.
Beaucoup de gens restent seuls dans leurs rêve de peur que les autres le leur vole.
Un commerce même à partir de la maison ne se fait pas seul, il se fait avec des gens. Et oui! il est parfois bon d’écouter ce que les autres tentent de nous dire, écouter…
Salut Cédric !
Tu as raison sur ce point : trop de fois je vois des gens creer un business qui leur plait mais la finalité c’est de développer une entreprise et de faire du profit.
Il faut plaire au client et faire en même temps ce qui nous plait.
Toujours répondre à une demande, toujours!
très interessante cette vidéo, il faut le faire avant tout pour les clients mais aussi pour soi-même sinon ca va être difficile de faire du bon travail sur le temps!!!!! vous êtes pas d’accord
bonjour
toujours cette même erreur récurrente de faire un commerce pour soi et pas pour ses clients… pourtant meme si il a la passion des bagels : il y avait plein de solutions :
– créer un questionnaire pour ses clients potentiels environnants pour savoir comment ils les voulaient leur bagels et les inviter à revenir le déposer dans la boutique….
– proposer des bagels foie gras ou saumon voir caviar, allons y soyons fous, et proposer de les livrer au bureau.
– proposer la pause café +bagels (à l’americaine ) sinon a quoi il sert le trou dans le bagel sinon pour le gobelet…
– le bagel avec le conseil business dedans ( vous savez comme le bidule chinois )
Lancer une operation marketing « grand destokage de bagels : Bagels à prix qui déchire ou encore T’as du pognon ? payes toi Le bagel luxe Simono….ou le bagel 60 carats au prix du carat »
Tu dis qu’il y a un macdo a coté : » Nous, Dans nos hamburgers bagels ont met du vide!!! Ou chez nous les bords ils servent à tenir ce qu’il y a au milieu »
faut etre creatif et oser…
bon, je crois que j’ai trop bossé moi… je vais aller boire un café
Bonsoir,
Créer un business, YES! Par contre il faut savoir ce que cela implique et pas seulement sur l’aspect financier qui est toujours plein de surprises mais également au niveau temps.
Comme l’a dit Cédric, il faut avant tout « ne pas le faire pour vous » et donc ne pas partir dans des caprices ou délires liés à une passion. Cela doit répondre à une demande et une clientèle REELLEMENT potentielle.
Ouvrir un magasin, un restaurant, un bar est le rêve de beaucoup de monde (à entendre beaucoup de gens qui ont envie de tout plaquer pour ouvrir ce type de négoce). Mais bien souvent ils en reviennent une fois lancés car ne s’imaginaient pas de l’investissement de soi-même que cela engendre et se retrouvent sans une minute à eux et usés!!!
Pour moi il n’y a rien de tel que l’immobilier, tel que je peux vous l’expliquer également dans mon propre blog (https://www.blogbillets.fr).
Bonne lecture et merci à Cédric pour son blog, superbe!
L’erreur à ne pas commettre quand on CREER un business