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Voulez-vous devenir plus riche jour après jour ?

Depuis 10 ans, plus de 15 000 personnes m’ont fait confiance pour les aider à développer des revenus alternatifs. J’ai une question à vous poser, voulez-vous des revenus alternatifs ?

La semaine de 4 heures de Tim Ferris, utopie ou réalité ?

« La semaine de 4 heures », un livre qui livre des astuces censées rendre libres ceux qui travaillent d’arrache-pied sans gagner suffisamment de revenus pour vivre la vie de leurs rêves. Écrit pour les salariés, les entrepreneurs et les freelances, ce livre défend une philosophie bien attrayante. Pour les lecteurs rationnels et les lectrices sceptiques, ce titre exceptionnellement vendeur fait lever les sourcils. Sachant que la majorité des employés travaillent au moins 35 heures par semaine, est-il vraiment possible d’avoir des semaines de 4 heures ? Peut-on gagner un salaire mensuel suffisant en ne travaillant que 4 heures par semaine ? Dans cet article, nous allons examiner ensemble le contenu de ce livre. Faut-il accorder créance à cette philosophie originale ou s’agit-il plutôt d’une simple utopie inventée pour commercialiser un bouquin ?

« La Semaine de 4 heures », une métaphore qui sonne fort

Devenu très célèbre, en grande partie à cause de son titre, « La Semaine de 4 heures » s’adresse en priorité à ceux qui consacrent plus de 8 à 10 heures chaque jour à un travail qu’ils détestent, qui ne gagnent pas suffisamment d’argent et n’arrivent à passer du temps de qualité avec leur famille et leurs amis.

Dans le titre du livre, l’expression « semaine de 4 heures » est plus une métaphore qu’une expression à prendre littéralement. D’ailleurs, pour ceux qui ont une idée de sa routine de travail, Tim Ferris est un véritable bosseur qui n’oserait pas travailler pendant 4 heures et passer le reste de son temps à siroter du vin au bord d’une plage.

Comme il l’explique lui-même dans son livre et dans ses podcasts, l’auteur explique qu’il a choisi ce titre parce qu’il était plus captivant. À travers l’ouvrage, il cherche plutôt à faire comprendre qu’avec quelques astuces, il est possible de faire, en 4 heures, ce que d’autres pourraient faire en 35 heures.

Il soutient qu’il est possible d’optimiser le temps de travail pour gagner plus et vivre mieux tout en travaillant moins. Dans un pays où il y a de plus en plus de personnes souffrant de burn-out en 2023, la philosophie de la semaine des 4 heures ne laisse personne indifférent.

Toutefois, ce mode de travail est-il tenable ?

Que recommande Tim Ferris dans « La Semaine de 4 heures » ?

Dans son ouvrage, Tim Ferris propose une approche différente du travail en invitant le lecteur à adopter un regard d’entrepreneur et à donner à l’argent et au temps leur juste valeur pour maximiser la productivité. Voici quelques notions à retenir de son développement.

Prendre des micro-retraites tout au long de sa vie pour profiter de sa passion

Selon Tim Ferris, le bonheur n’est pas directement proportionnel à la quantité d’argent que l’on possède, mais à la qualité des expériences que l’on se permet de vivre en travaillant. L’auteur fait remarquer par exemple qu’il n’est pas très intelligent de se « tuer au travail » et de vivre dans la solitude et la dépression pendant des dizaines années pour prendre sa retraite.

Au contraire, il propose des micro-retraites pour profiter de la vie et vivre sa passion. Il préconise de partir en vacances pour 2 ou 3 mois dans un pays où le coût de la vie est plus faible qu’en France afin de s’offrir un certain niveau de confort.

Voyager à moindre coût pour se faire plaisir et réduire ses charges

Dans son ouvrage, Tim Ferris soutient que n’importe qui, même avec des revenus mensuels de 1200 euros, peut s’offrir des vacances à l’étranger.

Tout en mettant l’accent sur la solution du télétravail, il conseille à ses lecteurs de choisir un pays où le coût de la vie est nettement inférieur (pays d’Asie notamment).

Il propose de partir hors saison et au dernier moment pour réduire les charges et mener un train de vie riche dans un pays pas aussi cher que la France.

Supprimer, déléguer et automatiser autant de tâches que possible

Pour Tim Ferris, ce n’est pas de l’argent, mais du temps qu’il faut savoir profiter. L’auteur rappelle qu’être occupé sans être utile, c’est de la paresse, de la procrastination. Pour cela, il recommande :

  • la suppression des tâches superflues ou inutiles ;
  • la minimisation du temps consacré à des tâches comme la lecture des mails, de l’actualité, le visionnage de films ;
  • la délégation des tâches sans valeur ajoutée telles que la réponse aux mails, l’organisation de vos vacances, la relance des impayés… à des assistants personnels situés à l’étranger et facturant des coûts relativement faibles.

En fidèle défenseur de la loi 80/20 (ou loi de Pareto), Tim Ferris partage également les bienfaits de l’automatisation de certains processus en proposant des solutions telles que :

  • Les réponses automatiques sur Facebook ou par mail.
  • Le tri automatisé de mails.
  • La mise en place d’une FAQ pour ne pas avoir à répondre aux mêmes questions tout le temps.

Pourquoi « La semaine des 4 heures » n’est pas toujours réaliste ?

S’il est vrai que « La Semaine de 4 heures » contient des idées capables de transformer la routine quotidienne des salariés et des indépendants, une lecture rapprochée dans le contexte de la France permet d’affirmer que les conseils de l’auteur ne sont pas toujours réalistes. Voici pourquoi.

1.    Tous les métiers ne sont pas compatibles avec le télétravail ou la délégation

Dans son ouvrage, Tim Ferris préconise le recours au télétravail pour ne pas être contraint d’être à 100% en train de travailler pour un patron. Il estime que le télétravail permet de voyager et de réduire les charges si l’on s’installe dans un pays à faible coût de vie. Le bémol ici est que l’on a l’impression que le livre n’est écrit que pour une catégorie de travailleurs.

En effet, tous les métiers ne sont pas compatibles avec le télétravail. Certains métiers ne sont pas réalisables à distance. Le plombier et l’électricien, par exemple, peuvent-ils travailler à distance sans que leurs revenus soient affectés ? La caissière du supermarché d’à côté peut-elle vivre la réalité de la semaine de 4 heures ?

Par ailleurs, qui servirait dans les restaurants et dans les cafés si tous les travailleurs devaient sortir du pays et voyager à moindre coût ? Qui ferait la livraison à domicile ou servirait dans les blanchisseries ? Qui se chargerait de la fabrication du pain dans les boulangeries ?

De même, en France, certains métiers ne peuvent pas être délégués sans que la qualité du service ne soit affectée. Si aux USA, comme le dit Tim Ferris dans son ouvrage, on peut trouver des assistants virtuels de qualité, en France, l’offre d’assistants virtuels est encore peu développée.

De plus, quand on ne s’est pas s’y prendre, la délégation pourrait pousser à se déconnecter de la réalité et ne pas faire attention aux détails qui font marcher le business.

2.    On ne se libère de certaines tâches qu’aux dépens d’autrui

Si le style de vie de la semaine des 4 heures promet une vie personnelle abondante et accomplie, il n’est réalisable qu’aux dépens d’autrui.

En effet, si Tim Ferris préconise de déléguer des tâches, qu’est-ce que cela signifie pour les personnes à qui les tâches vont être déléguées ?

S’agit-il de se libérer afin de surcharger d’autres personnes ? Si c’est le cas, alors, la philosophie n’est que partiellement réaliste.

Elle ne fonctionnera que si certains travailleurs acceptent de continuer à vivre au bas de l’échelle et d’accumuler les occupations pour permettre à d’autres de vivre leurs semaines des 4 heures.

3.    Tout le monde ne peut pas voyager à la recherche de coûts faibles

Selon sa théorie des revenus relatifs, Tim Ferris estime qu’on peut devenir riche rien qu’en s’installant dans un autre pays proposant un coût de vie relativement bas.

Cela n’est pas forcément réaliste, parce que les entrepreneurs qui ont de jeunes enfants scolarisés pourraient avoir du mal à adopter ce style de vie.

Ceux qui ont des soucis de santé récurrents et qui doivent consulter un médecin régulièrement pourraient également avoir du mal à vivre dans un pays à faible coût de revenu parce que les soins de santé dans ces pays ne sont pas toujours de bonne qualité.

Ainsi, la philosophie de Tim Ferris semble davantage réalisables pour les célibataires et ceux qui jouissent d’une santé parfaite.

En outre, même pour les célibataires qui auront plus de facilité à embrasser ce style de vie, les impacts de la vie en télétravail ne doivent pas être ignorés. Le relationnel et la vie sociale prennent généralement un coup, avec des répercussions à moyen ou long terme sur la santé psychologique et émotionnelle. La vie de digital nomad peut parfois empêcher d’avoir des relations amoureuses sérieuses et durables.

En résumé, faut-il croire en la philosophie de la semaine des 4 heures ?

Quand on en fait le tour, le livre de Tim Ferris promeut une philosophie dont nous avons tous besoin en ce moment où le télétravail s’intègre de plus en plus dans nos modes d’organisation de travail et où nous multiplions les missions pour avoir des fins de mois plus réjouissantes. 

Pour les marketeurs, les freelancers et autres entrepreneurs pouvant proposer leurs services à distance, cette approche de travail aide à maximiser le temps et à profiter du bonheur en travaillant.

Toutefois, elle n’est pas adaptée à tous, puisque certains métiers ne sont pas compatibles avec le travail à distance. De même, la situation familiale et le profil sanitaire peuvent empêcher certaines personnes de voyager hors de la France, car les conséquences peuvent coûter plus cher. 

Cela dit, tout le monde doit adopter la philosophie et l’adapter à son profil. En consacrant 4 petites heures à une nouvelle activité à côté de votre activité principale, vous pouvez, grâce à l’effet cumulé, obtenir des résultats impressionnants au bout d’une année.

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Image de Cédric Annicette

Cédric Annicette

Depuis 2006, je partage mon expérience sur l’investissement, l’entrepreneuriat et le développement personnel. Devenu indépendant financièrement en 2011, et millionnaire en 2014, j’organise des séminaires ayant regroupés plus de 3000 personnes. J’ai créé plusieurs formations pour accompagner les personnes débutantes ou expérimentées dans les 4 piliers d’enrichissements que sont : l’immobilier, le business internet, le business classique et la bourse. Cliquez ici pour en savoir plus sur mon parcours

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