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Voulez-vous devenir plus riche jour après jour ?

Depuis 10 ans, plus de 15 000 personnes m’ont fait confiance pour les aider à développer des revenus alternatifs. J’ai une question à vous poser, voulez-vous des revenus alternatifs ?

Oups, j’ai été viré !

Premièrement cet article va vraiment emme*** certaines personnes qui ne comprendront pas que l’on puisse être content de se faire virer. Deuxièmement, « virer » n’est pas le terme exact, il s’agirait plutôt du terme « remercié ». Quoiqu’il en soit, à partir de maintenant je ne suis plus salarié, je m’explique…

Le Mec qui Voulait Embrasser son Chef Quand ce Dernier lui a Annoncé que sa Mission se Terminait

J’ai un parcours classique d’ingénieur d’école « secondaire », c’est-à-dire pas de groupe A (Polytechnique, Centrale, Mines, etc.). J’ai obtenu mon diplôme en 2007 et j’ai commencé ma carrière à Londres. En 2008, je suis rentré en France (ici, contrairement aux pays anglo-saxons, on nous paye par rapport au diplôme que l’on a et non par rapport à ce que l’on sait faire – vous me direz que ce système est stupide et vous aurez raison, mais ça jouait en ma faveur donc j’en ai profité!).
Retour en France donc, pour les jeunes issus d’écoles informatique il n’y a presque qu’une seule voie possible : les SSII (Société de Services en Ingénierie Informatique). Là où la plupart des consultants de SSII se plaignent tout le temps, j’étais plutôt content de ma position. J’avais négocié le salaire que je voulais dès mon entrée dans l’entreprise et mes missions me plaisaient.

Comment fonctionne une SSII ? C’est simple, ce type de société embauche des consultants qu’ils placent chez des clients. Dans mon cas, j’évoluais dans des banques en salle des marchés. J’étais donc embauché par une société X qui me plaçait dans une autre société Y.

A mon retour de Londres, j’étais très satisfait par cette situation mais plus le temps passait, plus je m’ennuyais. Il manquait quelque chose. Quand je parlais à mes collègues d’entrepreneuriat, d’immobilier, de business, d’indépendance financière, ils me prenaient la plupart du temps pour un fou. Ils ne comprenaient pas pourquoi je ne me contentais pas de prendre mes 3100€ nets qui tombaient chaque mois, de manière régulière et sûre.

Fin janvier 2011, ma première mission de 30 mois dans une grande banque française s’achevait et je devais trouver une autre mission, toujours dans une banque. La motivation n’était plus là et le manager de la SSII dans laquelle je travaillais l’avait bien vu. Un client chez qui il m’avait présenté, était décidé à me prendre sur profil suite à la lecture de mon CV, mais souhaitait tout de même réaliser, pour la forme, un entretien de motivation.
Ma démotivation totale n’est pas passée inaperçue durant cette réunion 🙂

Je me suis donc fait remonter les bretelles par mon manager. Il a réussi à me convaincre une nouvelle fois que c’était « normal » de prostituer 50 heures par semaine de mon temps contre 3100€ (ce mec là était un commercial hors paire après tout).
Il m’a donc représenté, gonflé à bloc, chez un autre client (toujours une banque) et je commençais en salle des marchés quelques jours après.

Pour certains, ce type de poste peut être comme le Saint Graal : on travaille dans une grosse banque, dans un beau quartier de Paris, on côtoie des traders, des économistes et en plus on a des tickets resto et des RTT (truc de ouf !).
Mais plus le temps passait et moins j’étais épanouie dans mon open space, sous ce néon que je connaissais par cœur.

Le Coup de Pouce Grec !

Il y a de cela quelques semaines, mon boss (celui de la banque pas celui de mon « vrai » employeur) me convoquait dans son bureau avec un visage que je n’avais jamais vu chez lui.
Je lui dis « Ah, à ce point ? » et il me répondit « Je suis dégoutté, la banque doit économiser 50 millions d’Euros à cause de la crise de la dette et le management a décidé de faire du head count (terme élégant pour dire que l’on vire des mecs). Tu es le plus jeune, tu es le seul à ne pas avoir d’enfants, tu es arrivé le dernier, j’ai décidé que ce serait toi. Ce n’est pas par rapport à toi, tu es une perle, blablablabla … »

Ah ce moment là, je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé, je n’entendais plus ce qu’il disait, c’est comme ci mon esprit était au dessus de la salle, je me voyais déjà passer un mois en Guadeloupe avec ma grand-mère, développer un nouveau blog, gérer le nouvel appartement que je venais d’acquérir, etc.
Et là, d’un coup je suis retombé dans mon corps et j’ai senti que j’avais sur mon visage un sourire à faire pâlir Le Joker. Je me suis empressé de reprendre un air solennel et de lui dire que « c’était la vie ». Qu’il n’y a aucun mal entendu, je n’ai aucune rancoeur envers ce manager. Humainement, c’est un des meilleurs chefs que j’ai eu. Ce n’est pas sa boite à lui, il n’est que manager.

J’étais donc sans mission, enfin avec une mission qui se terminait le 30 novembre 2011 mais j’étais toujours salarié de la SSII.
Je ne me voyais pas pour autant reprendre une autre mission et je fis une demande de rupture conventionnelle à mon employeur. Il refusa dans un premier temps en me parlant d’une mission dans une autre salle des marchés à La Défense (qui trade sur les matières premières et notamment le gaz pour les connaisseurs ;)). Je refusais de suite et réitérais ma demande de rupture conventionnelle. Elle fût acceptée lors de cette deuxième demande, d’où l’intérêt d’être en bons termes avec son employeur. Mon manager (de ma vraie boite pour ceux qui suivent) et moi avions beaucoup de respect l’un envers l’autre.

L’avantage de la rupture conventionnelle par rapport à la démission est de pouvoir partir avec une « prime » plus le droit à des aides à la création d’entreprise.

Mais tu es Complètement Fou!

C’est sûrement la décision la plus importante de ma vie jusqu’ici et pourtant je l’ai prise en une fraction de seconde.
Pour être franc, ça a été plus dur de dire à ma mère que j’avais plaqué mon job bien payé plutôt que d’appeler mon manager pour lui demander une rupture amiable !
J’étais comme un gamin de 10 ans qui avouait une bêtise à sa mère.
Après tout, pour une maman, avoir un fils ingénieur, architecte, médecin, vétérinaire, etc., c’est le top du top. Elles se disent que leur enfant est ainsi en sécurité.

Pourtant un emploi, même bien payé n’est pas sans risque. Il y a toujours quelqu’un au dessus de nous qui peut décider de vous faire sauter d’un simple claquement de doigt. En tant qu’employé, on ne contrôle rien et c’est souvent le manque de contrôle qui empêche les gens de réussir financièrement.

Certains vont penser que j’ai fait 5 ans d’études pour rien, que c’est du gâchis. Beaucoup arrêtent d’apprendre dès qu’ils sortent de l’école ou de la fac. Ils pensent que l’apprentissage, c’est fini pour eux. Pourtant si l’on veut réussir on doit apprendre et se former tout au long de sa vie.

J’étais à un séminaire sur Internet dernièrement et j’ai vu une dame de 65 ans que j’avais déjà vu dans un séminaire sur l’immobilier. J’ai discuté avec elle afin de savoir ce qu’elle faisait dans la vie. Il s’est avéré qu’elle était investisseuse dans l’immobilier (plusieurs immeubles de rapports), elle avait d’ailleurs un projet de construction de parkings dans Marseille afin de les louer. Elle traitait également sur les marchés financiers et possédait plusieurs sites de E-commerce. Sa caractéristique ? Elle continuait d’apprendre (« malgré » ses 65 ans) et s’éclatait.
Je ne considère pas mes études comme du gâchis. Une école de commerce, d’ingénieurs ou une fac fait une seule chose pour vous : elle vous apprend à apprendre et rien d’autre.

J’ai quand même été « aidé » à sauter le pas, on va dire que mon client a fait la moitié du travail pour moi, je me suis contenté de faire l’autre moitié. Car une fiche de paie est comme une drogue. Cela faisait seulement 3 ans que je la prenais et j’étais déjà accro, elle était déjà bien ancrée dans mon cerveau. Plus le temps passait et plus les récepteurs « indépendance financière » perdaient en sensibilité. Heureusement pour moi, le client m’a enlevé la seringue des mains et j’ai pu retrouver un petit peu de lucidité.

Ok et comment tu vas faire pour manger ?

Mes amis, c’est ça qui est beau avec les revenus alternatifs, les revenus passifs et l’éducation financière. Aujourd’hui je n’ai plus besoin de ce salaire, je gagne plus à coté et je vais continuer à développer ces revenus notamment en acquerrant toujours plus d’actifs. J’ai également un fond de précaution qui peut me permettre de vivre assez longtemps si toutes ces sources se tarissaient subitement.

Robert Kiyosaki expliquait que la richesse financière d’une personne se calcule en fonction de la durée que peut tenir cette personne à partir de sa dernière fiche de paie.
Malheureusement pour beaucoup, cette durée est d’à peine un mois.

Comprenez-moi bien, je ne conseille à personne d’appeler son chef et de l’envoyer bouler dès aujourd’hui ! Mon conseil est tout autre, gardez votre emploi, il n’y a rien de mal ou de honteux à cela. Surtout si vous aimez vraiment ce que vous faites en tant que salarié. Ce n’était plus mon cas sur la fin et il s’agissait de ma situation et de mes envies personnelles. Il ne faut surtout pas tomber dans la caricature du style « tous les jobs sont nuls, vous devez à tout prix le quitter, bosser derrière un bureau c’est naze ». Ca ne voudrait rien dire, chacun d’entre nous est différent et a des aspirations différentes.

Mon conseil serait plutôt de conserver votre emploi dans un premier temps et de commencer à développer vos revenus passifs, petit à petit. C’est comme un muscle que vous allez faire travailler quotidiennement jusqu’à ce que ce muscle soit capable de supporter votre poids (vos dépenses). Cela aura pris 3 ans pour moi, vous pouvez aller beaucoup plus vite ou beaucoup moins vite, tout dépend de votre motivation.

Bon, c’est quoi le plan ?

Aujourd’hui 30 novembre 2011, en fin d’après-midi, j’ai appuyé sur le bouton « publier » afin de mettre en ligne cet article (je l’ai fait avant de partir du boulot !). A partir de maintenant je suis « officiellement », indépendant financièrement, investisseur, entrepreneur, blogueur pro, rentier, à la retraite.
Ok je n’aime pas trop les deux derniers, notamment le rentier qui est assimilé à « glandeur » ou « il a hérité d’une fortune ». « Retraité » quant à lui est assimilé au fait de ne pas forcément avoir de projet alors que j’en ai rarement autant eu !

Voici donc ce que je compte faire de tout le temps libre qui va me tomber dessus (enfin pour commencer ;)) :

  • Continuer de développer Business Attitude et aider les gens à atteindre leur indépendance financière
  • Créer un deuxième blog, début 2012, dans un domaine qui n’a rien à voir avec l’argent. Il s’agit d’un domaine très concurrentiel et qui peut rapporter beaucoup d’argent. C’est un domaine où j’ai obtenu moi-même de très bons résultats et je souhaite aider les gens à obtenir les mêmes. Ce blog sera un actif supplémentaire que j’ajouterai à mon « arsenal patrimonial». (Certains d’entre vous connaissez déjà la thématique, je vous serais reconnaissant de le garder pour vous pour le moment ;))
  • Réceptionner la maison en Guadeloupe début 2012 (février) et gérer à distance la location saisonnière
  • Gérer la location saisonnière du nouvel appartement (local commercial) dans lequel j’ai investi dernièrement
  • Créer une EURL (SARL avec un seul associé) afin de gérer mes deux blogs principaux (Business Attitude et le nouveau) et apprendre la compta…
  • Passer au moins 2 mois en dehors de France métropolitaine en 2012
  • Continuer d’apprendre et rencontrer toujours plus de monde
  • Profiter beaucoup plus de ma famille (comme par exemple aller à la pêche avec mon père un mardi à 13h32 SI J’EN AI ENVIE)
  • Je ne pourrai plus investir dans l’immobilier pour l’instant. Pour les banques je deviens un moins que rien car je n’ai plus mon CDI, j’ai déjà deux crédits immo sur le dos et je n’ai pas 3 voir 5 bilans comptables sur mon SARL 🙂 Pour autant j’ai toujours faim d’investissements immobiliers, j’en parlais encore hier avec mon banquier. Il semblerait que je pourrais être à nouveau de la partie d’ici un an si j’obtiens un très bon premier bilan 😉

Et vous, avez-vous déjà sauté le pas ? Si non, comptez-vous le faire un jour ? Qu’est-ce qui vous bloque ?

Voulez-vous devenir plus riche jour après jour ?

Depuis 10 ans, plus de 15 000 personnes m’ont fait confiance pour les aider à développer des revenus alternatifs.

J’ai une question à vous poser, voulez-vous des revenus alternatifs ?

Image de Cédric Annicette

Cédric Annicette

Depuis 2006, je partage mon expérience sur l’investissement, l’entrepreneuriat et le développement personnel. Devenu indépendant financièrement en 2011, et millionnaire en 2014, j’organise des séminaires ayant regroupés plus de 3000 personnes. J’ai créé plusieurs formations pour accompagner les personnes débutantes ou expérimentées dans les 4 piliers d’enrichissements que sont : l’immobilier, le business internet, le business classique et la bourse. Cliquez ici pour en savoir plus sur mon parcours

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