Ou plutôt avec deux agents immobiliers de chez Avis. Les professionnels de ce secteur sont assez mauvaises langues, pour la plupart des notaires, agents immobiliers et autres courtiers en prêts immo, la pierre ne peut pas baisser, c’est impossible, les français veulent toujours acheter, il n y a donc pas de crise ! (C’est bien beau de vouloir acheter mais est-ce qu’ils peuvent ?)
J’ai tenté de les chatouiller en leur demandant de combien sera la chute en 2009. Leur réponse fut assez honnête, ils ont peut-être enfin compris que l’important pour eux était de faire des transactions. Voici quelques infos tirées de cet échange :
-Pour eux l’immobilier a déjà chuté de 20% par rapport au pic de fin 2006-2007.
-Les acheteurs sont en position de force et n’hésitent pas à faire des propositions à -20%/-30%.
-Si vous voulez acheter un F3, vous n’avez que l’embarras du choix.
-Il faut actuellement 30% d’apport pour obtenir un prêt (en incorporant toutes les aides (PEL, PTZ, Prêt à 1%, …).
Il y a donc dores et déjà des affaires à faire mais il faut avoir des liquidités, une fois de plus le cash est roi.
6 réflexions au sujet de “Entretien avec un agent immobilier”
je ne crois pas qu’il y ait deja des affaires… et je ne crois pas non plus que ce soit le moment de se passer la core autour du coup…
patience …
la meilleur facon d’evaluer un bien c’est de calculer le gross yield, pour 10% prix = 120 * loyer ./
plus cher c’est surement trop cher…
Assez d;accord avec Arnaud la dessus. Et il faut aussi faire une différence entre le prix en centre ville et en banlieue. Au centre de Paris, les prix ont peu baissé… je parlerais plutôt de stagnation.
Arnaud, comment fonctionne ton calcul?
yield = (loyer * 12) / prix
si on pose prix = n * loyer
on trouve n = 12 / yield
12 / 0.10 = 120
et voila , le yield est legerement sous estime car le cashflow est tout le mois pas annuel.
10 % est necessaire parece que le placement n’est pas sans risque, non paiment, vacances, destruction du bien, maintenance etc…
En résumé, tu te bases sur le loyer pour estimer la valeur du bien (dans l’exemple d’Arnaud, 120 loyers soit 10 ans de loyer).
Cela revient à raisonner en investisseur, en étudiant le rendement du bien immobilier (un prix d’achat de 10 ans de loyers donne un rendement de 10%).
C’est à mon avis une excellente pour pricer un bien (j’avais plutôt entendu parler de 160 loyers mais chacun se fixe ses barrières…)
Ce qui est sûr, c’est que les prix de vente calculés par cette méthode sont très en deçà des prix du marché, ce qui montre bien que d’un point de vue purement investisseur, les prix sont encore largement surévalués.