Vous est-il déjà arrivé de monter un business sans évaluer votre idée, sans vous former ou vous entourer des bonnes personnes ? Bien sûr que non, n’est-ce pas ? Approchez-vous, je vais vous murmurer un secret… Ces erreurs, pourtant basiques, de nombreux jeunes entrepreneurs les commettent, chaque année.
Vous êtes sceptique ?
En France, près de 40 % des entreprises disparaissent après seulement 5 ans d’existence. (Source : Insee – Six entreprises sur dix encore actives cinq ans après leur création – 2021.)
Vous l’avez compris. L’aventure entrepreneuriale peut être courte, TRÈS COURTE.
Si vous désirez créer votre entreprise, connaître, comprendre et éviter les erreurs d’entrepreneurs débutants est donc hyper-important.
Pourquoi ? Parce que si vous n’y prêtez pas attention, vous pourriez, très vite, découvrir un solde négatif sur votre compte bancaire.
Vous voulez éviter de voir vos rêves d’indépendance financière s’écrouler tel un château de cartes ? Alors, je vous invite à lire l’intégralité de cet article.
La première des erreurs : une mauvaise évaluation du marché
Lorsque les jeunes entrepreneurs envisagent de créer une entreprise, très vite, une expression vient semer le doute dans leur esprit : l’étude de marché.
D’ailleurs, vous l’avez, sans doute, vous-même remarqué.
Dans vos lectures, sur les forums, dans la bouche de vos interlocuteurs… cette expression est omniprésente.
Soucieux de réussir, beaucoup partent en quête d’informations. Et, face à l’ampleur de la tâche, beaucoup y renoncent.
Assurément, une grosse erreur. Et je vais vous expliquer pourquoi, immédiatement.
L’étude de marché, c’est le point de départ de tout projet entrepreneurial.
En effet, vous allez collecter et analyser des informations précieuses sur votre cible, vos concurrents et votre environnement (taille, évolutions, contextes économique, politique, lois…).
Ces données, elles, sont indispensables.
Utilisées correctement, elles vous permettent :
- de vous démarquer de vos concurrents ;
- de réussir le lancement de votre service ou de votre produit ;
- et d’inscrire votre offre commerciale dans le temps.
Concrètement, vous savez quoi vendre, comment et à qui.
Donc, ne prenez pas cette étape par-dessus la jambe.
Si vous n’apportez pas de valeur, vous êtes sans valeur. Si vous vous adressez à tout le monde, vous ne vous adressez à personne. Et, très rapidement, vous êtes hors-jeu.
L’étude de marché, aucune entreprise ne peut s’y soustraire, y compris les plus puissantes de la planète.
Les lunettes connectées de Google en sont un parfait exemple.
Vraiment, menez scrupuleusement cette étude. Bien réalisée, vous gagnez un temps précieux et vous investissez votre argent judicieusement. Tester le produit, même à petite échelle, est alors opportun.
D’ailleurs, vous pouvez même la considérer comme réussie, si elle vous invite à repenser votre projet, voire à l’abandonner.
Et, entre nous, il vaut mieux se retrouver dans cette situation que de se lancer à corps perdu dans un projet pour finalement échouer.
Qui peut vous accompagner ?
L’étude de marché vous effraie ? BpiFrance vous offre des ressources très intéressantes pour la réaliser.
De plus, elle est constituée de seulement 4 étapes.
- La définition du marché.
- Une analyse de la demande.
- Une analyse des concurrents.
- Une compréhension de votre environnement.
La seconde des erreurs : un mauvais business plan
Autre étape qui pose des difficultés aux jeunes entrepreneurs : le business plan.
Mon conseil : ne négligez pas sa rédaction. Et voici pourquoi…
Le business plan, c’est la feuille de route d’une entreprise.
Autrement dit, il va vous aider de partir d’un point A pour arriver à un point B.
En effet, un business plan vous permet de :
- récapituler votre environnement et les attentes de votre cible ;
- résumer votre stratégie et les ressources à mobiliser pour l’exécuter (humaines, financières…) ;
- préciser des objectifs mesurables à atteindre à une date donnée (retour sur investissement…).
Bref, un document de synthèse précieux pour piloter votre entreprise et vous poser les bonnes questions.
Et ce n’est pas tout…
C’est, aussi, l’un des piliers de votre communication.
Le business plan servira à capter l’attention de partenaires (distributeurs, investisseurs…) et à créer un engouement autour de votre projet.
Car seul, vous n’irez nulle part.
Vous doutez encore de son importance ?
Selon CB Insights, une société d’analyse de données financières du marché de la tech, 19 % des start-ups échouent à cause d’un modèle d’entreprise défectueux.
Je sais ce que vous vous demandez : « Très bien, mais comment le rédiger ? »
Il n’existe pas de modèle-type de business plan. Par contre, quelques informations essentielles doivent y figurer :
- la description de votre offre commerciale ;
- votre facteur différenciant par rapport à la concurrence ;
- la description claire, chiffrée de votre marché, de votre secteur d’activité et des résultats économiques attendus ;
- les éventuelles difficultés ;
- la présentation personnelle de votre équipe et/ou de vos associés.
Surtout, proposez un document synthétique.
Qui peut vous accompagner ?
Et si la rédaction de ce document vous pose des difficultés, votre Chambre de Commerce et d’Industrie peut vous accompagner.
La troisième des erreurs : le manque de connaissances
L’information, l’une des clés du succès quand on crée son entreprise.
Retenez : un bon entrepreneur est un autodidacte. Et un autodidacte sait se renseigner et se former avec efficacité.
Ce point est vraiment très important.
Créer une entreprise est devenu une démarche simplissime.
Par contre, la conduire et la faire évoluer exige un apprentissage permanent. Vous devez avoir une réelle soif d’apprendre.
Pourquoi ? Tout simplement parce que vous serez livré à vous-même.
Personne ne vient spontanément à votre secours, vous prendre par la main ou tirer un signal d’alerte à votre place.
Le monde change. Les attentes des clients, également. Votre environnement évolue en permanence. De nouveaux outils font leur apparition.
La sortie de Chat GPT, en début d’année, est un exemple frappant.
Aussi, vous vous adressez à des interlocuteurs de différents secteurs d’activité. Ces interlocuteurs ont leurs priorités. Et c’est certain, quelques-uns vous induiront en erreur.
De ce fait, être chef d’entreprise implique que vous vous intéressiez à plusieurs domaines tels que :
- la fiscalité ;
- le marketing ;
- la protection sociale ;
- l’organisation de votre travail ;
- la réglementation ;
- la communication ;
- la protection des données personnelles ;
- …
Ayant acquis ce socle de connaissances, vous vous adaptez aisément, faites preuve de réactivité, prenez les bonnes décisions, apprenez de vos erreurs, et dépensez votre argent, intelligemment.
En d’autres termes, vous gérez pertinemment votre entreprise. Et vous faites face, sereinement, à toutes vos obligations.
Si vous ne vous inscrivez pas dans cette dynamique d’apprentissage, les difficultés vont se multiplier.
Par exemple :
Comment faire ?
Vous craignez de ne pas vous en sortir ? Ne paniquez pas !
Maintenant, vous devez garder à l’esprit que…
S’intéresser à tous ces sujets ne signifie pas les maîtriser sur le bout des doigts et tout faire soi-même.
Vous devez savoir trouver les informations les plus importantes et les comprendre.
Ainsi, vous échangez avec vos clients, vos partenaires et vos fournisseurs de manière constructive. Vous parlez le même langage (et évitez tout malentendu coûteux, en temps et en argent).
Et, pour vous informer, 3 points-clés à retenir :
- planifiez, dans votre calendrier hebdomadaire, des sessions consacrées à la recherche d’informations, à l’apprentissage ou la réalisation de démarches administratives ;
- adressez-vous à des interlocuteurs fiables (par exemple : la CNIL pour le RGPD, l’URSSAF pour la gestion administrative de votre entreprise…);
- prenez un maximum de notes et archivez-les pour les utiliser à bon escient.
La lecture du livre intitulé “The One Thing: The Surprisingly Simple Truth Behind Extraordinary Results” peut vous aider dans la gestion de votre temps.
La quatrième des erreurs : ne pas déléguer
- La peur de se faire voler son idée,
- le manque de ressources,
- la timidité,
- l’arrogance…
Plusieurs raisons incitent les jeunes entrepreneurs à travailler seuls.
Sans aucun doute, une erreur qui ne peut conduire qu’à une seule chose : l’échec.
La gestion d’une entreprise s’articule autour de plusieurs activités : le service client, la gestion administrative, le marketing, la commercialisation d’un produit…
Soyez-en conscient ! Vous n’aurez ni le temps, ni toutes les connaissances nécessaires pour les gérer, en autonomie, avec efficacité.
Les journées ne font que 24 heures. Vous vous épuiserez. Les résultats attendus ne seront pas au rendez-vous. Et vous vous découragerez.
L’exemple le plus fréquent est celui de la création du logo d’entreprise.
À priori, rien de bien compliqué. Et puis, sur Internet, on trouve des sites qui permettent de le concevoir, en 2 temps 3 mouvements. Et ce, gratuitement.
Par souci d’économies, des entrepreneurs inexpérimentés passent des heures et des heures, devant leur écran, à s’inspirer d’autres logos, pour créer celui de leur entreprise.
Mais, ce n’est pas la bonne option…
Pourquoi ?
Le logo de votre entreprise, c’est le premier représentant de votre marque.
Sa forme, ses typographies et ses couleurs assurent la diffusion d’un message. Le logo doit véhiculer vos valeurs.
Une conception ratée créé le doute, voire de la suspicion. Et vos clients, méfiants, se tournent vers la concurrence.
Autrement dit, celles et ceux qui procèdent ainsi perdent leur temps, et donc leur argent, pour enrichir la concurrence (avec un risque de copie). Ils délaissent le cœur de leur métier, pour un résultat médiocre.
Et tout cela pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas voulu payer ce service auprès d’un graphiste, d’un professionnel compétent.
Qui peut vous accompagner ?
Aujourd’hui, des plateformes comme ComeUp ou Fiverr vous permettent de déléguer les tâches chronophages à des freelances expérimentés aux tarifs très avantageux, et vous permet d’éviter de faire trop d’erreurs.
La cinquième des erreurs : ne pas s’entourer des bonnes personnes
Autre erreur commune : refuser d’écouter des personnes avec une réelle expérience.
La création d’une entreprise demande un investissement certain, et tout particulièrement si on débute. Très vite, les jeunes entrepreneurs se retrouvent la tête dans le guidon.
L’accompagnement d’un mentor permet de prendre du recul, et d’obtenir un retour d’expérience précieux.
D’ailleurs, cette erreur va souvent de pair avec le refus de déléguer.
Au final, si vous désirez réussir, vous devez apprendre à :
- déléguer les missions sur lesquelles vous manquez d’expertise ;
- automatiser certaines tâches ;
- vous entourer de professionnels compétents.
C’est le meilleur moyen de vous concentrer sur ce qui compte vraiment : le cœur de votre métier, là où vous excellez. Vos objectifs avancent simultanément et non plus les uns derrière les autres.
Vous travaillez, enfin, plus efficacement. Vous conservez un équilibre entre vies personnelle et professionnelle.
Si cet article vous a été utile, n’hésitez pas à le partager avec des entrepreneurs débutants. Vous leur donnerez un sérieux coup de pouce. C’est hyper-simple. Un clic sur l’un des boutons ci-dessous suffit.
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