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Qu’est-ce la Banque Centrale Européenne, et à quoi ça sert ?

La Banque centrale européenne (BCE) est l’institution financière responsable de la politique monétaire de la zone euro, c’est-à-dire de l’ensemble des 19 pays de l’Union européenne qui ont adopté l’euro comme monnaie commune. 

La BCE a son siège à Francfort, en Allemagne, et est indépendante des gouvernements nationaux et des intérêts privés. Elle a pour mandat principal de maintenir la stabilité des prix dans la zone euro et de contribuer à la stabilité financière de l’ensemble de l’Union européenne. Pour atteindre ces objectifs, la BCE peut notamment ajuster les taux d’intérêt, acheter ou vendre des actifs financiers sur le marché, ou encore mettre en place des programmes d’achat d’actifs.

Le fonctionnement de la Banque Centrale Européenne

La BCE a été créée en 1998, lors de l’entrée en vigueur du traité de Maastricht, qui a institué l’Union économique et monétaire. Elle a remplacé le Comité des gouvernements nationaux et des banques centrales de la Communauté économique européenne (CEE), qui avait été mis en place dans les années 1960.

La BCE est l’une des trois institutions de l’Union européenne chargées de mettre en œuvre la politique monétaire de l’Union, aux côtés de la Commission européenne et du Parlement européen. Elle a un rôle central dans la gestion de l’euro et est responsable de la mise en œuvre de la politique monétaire de la zone euro.

Pour atteindre ses objectifs, la BCE dispose de plusieurs instruments de politique monétaire à sa disposition. Elle peut ainsi ajuster les taux d’intérêt directeurs, qui sont les taux auxquels elle prête ou emprunte de l’argent aux banques commerciales. En réduisant ces taux, la BCE peut inciter les banques à prêter davantage d’argent et ainsi stimuler l’économie. En revanche, en les augmentant, elle peut freiner l’inflation et stabiliser les prix.

La BCE peut également acheter ou vendre des actifs financiers sur le marché, comme des obligations d’État ou des titres de créance, dans le cadre de programmes d’achat d’actifs. Ces opérations ont pour but de moduler l’offre de monnaie en circulation et de soutenir l’économie.

Enfin, la BCE peut mettre en place des mesures de soutien aux banques et aux États, comme des prêts à taux bonifiés ou des garanties de crédit, afin de stabiliser le système financier et de prévenir les crises.

L’utilité de la Banque Centrale Européenne est donc de contribuer à la stabilité économique et financière de la zone euro en mettant en œuvre une politique monétaire adaptée aux conditions économiques. Elle joue ainsi un rôle clé dans la gestion de l’euro et dans la stabilité des prix en Europe.

La gouvernance de la Banque Centrale Européenne

La BCE est dirigée par un conseil des gouverneurs, composé de six membres exécutifs et de 19 gouverneurs de banques centrales nationales. Le président de la BCE est élu pour huit ans et est responsable de la mise en œuvre de la politique monétaire de l’Union.

Le conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) est l’organe exécutif de la BCE et est chargé de définir et de mettre en œuvre la politique monétaire de la zone euro. Il est composé de six membres exécutifs et de 19 gouverneurs de banques centrales nationales, issus des 19 pays de la zone euro.

Les membres exécutifs de la BCE sont le président, le vice-président et quatre membres du directoire, qui sont responsables de la mise en œuvre de la politique monétaire et de la supervision des banques de la zone euro. Le président de la BCE est donc élu pour huit ans et dirige l’ensemble de l’institution. Le vice-président assiste le président dans ses fonctions et le remplace en cas d’absence ou d’empêchement.

Les gouverneurs de banques centrales nationales sont les dirigeants des banques centrales des 19 pays de la zone euro. Ils siègent au conseil des gouverneurs de la BCE et participent aux décisions de politique monétaire de l’Union. Ils sont également chargés de représenter leurs pays au sein de l’institution et de veiller à la mise en œuvre de la politique monétaire au niveau national.

Depuis sa création en 1998, 4 gouverneurs se sont succédés :

  • 1998-2003 : Wim Duisenberg (Pays-Bas)
  • 2003-2011 : Jean-Claude Trichet (France)
  • 2011-2019 : Mario Draghi (Italie)
  • 2019-2027 : Christine Lagarde (France)

La réponse de la Banque à la crise de la dette

La crise de la dette souveraine de la zone euro et la décision ultérieure de la BCE de sortir de son rôle traditionnel en achetant des obligations d’État ont suscité un débat sur la position de la banque. Contrairement à la  Réserve fédérale américaine, la BCE n’a pas pour mandat de rechercher le plein emploi et le traité de Maastricht lui interdit de financer directement les gouvernements nationaux. L’absence d’union budgétaire, y compris une trésorerie à l’échelle de la zone euro pour regrouper la dette, a également compliqué le rôle potentiel de la BCE en tant que prêteur en dernier ressort.

Alors que la zone euro luttait contre la crise financière mondiale, les dirigeants européens ont débattu de la capacité de la BCE à soutenir les économies en difficulté. Des divisions sont apparues entre le gouvernement français de centre-gauche et les conservateurs allemands. En 2012, le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaeuble, a exposé les objections à une BCE plus militante, arguant : « Si la banque centrale finance la dette publique, c’est une forme moderne de la vieille mauvaise habitude » d’imprimer de l’argent. Pour Schaeuble, l’intervention de la BCE sur les marchés obligataires réduirait les incitations des gouvernements de la zone euro à entreprendre des réformes budgétaires difficiles. 

Néanmoins, alors que la crise de la dette souveraine grecque s’intensifiait, la BCE, sous la direction du président Jean-Claude Trichet, a lancé son programme de marché des titres (SMP), par lequel elle a acheté des obligations d’État grecques sur le marché secondaire. La BCE a finalement étendu le programme à l’Irlande, à l’Italie, au Portugal et à l’Espagne, réduisant temporairement les coûts d’emprunt.

Lorsque le banquier central italien Mario Draghi a repris la BCE en novembre 2011, certains craignaient qu’il ne soit pas aussi belliciste sur l’inflation que Trichet. Draghi a obtenu le soutien de la chancelière allemande Angela Merkel, mais il a finalement annulé la hausse controversée des taux d’intérêt de Trichet. Quelques jours seulement après son entrée en fonction, Draghi a abaissé le taux de référence de la BCE de 1,5 % à 1,25, puis à 1 %, amorçant une glissade vers 0 % et même des taux d’intérêt négatifs qui se poursuivent jusqu’à présent. 

La BCE et l’avenir de la politique monétaire de l’UE

En août 2018, la Grèce a achevé son programme de sauvetage, près d’une décennie après le début de sa crise de la dette et trois ans après que le Premier ministre Tsipras a accepté les conditions d’un troisième plan de sauvetage. Les économistes ont des avis mitigés sur le succès des renflouements. Certains louent les profondes réformes de la Grèce, son retour à la croissance et son excédent budgétaire. D’autres, dont le Fonds monétaire international (FMI), avertissent que les dettes du pays sont insoutenables, soulignant une économie encore plus petite qu’il y a dix ans, avec une pauvreté croissante et le taux de chômage le plus élevé de la zone euro.

La présidente entrante de la BCE, Christine Lagarde, ancienne ministre des Finances et directrice du FMI, devra également relever d’autres défis. L’Italie, une économie beaucoup plus grande que la Grèce, a la troisième plus grande dette publique au monde et enregistre un déficit budgétaire plus important que ne le permettent les règles de l’UE. Lagarde, qui n’a jamais travaillé auparavant dans une banque centrale, devra également surmonter l’affaiblissement des conditions économiques à un moment où la BCE est à court de munitions. De nombreux observateurs s’attendent à ce que Lagarde suive la voie tracée par Draghi, notant par la mise en place de mesures de relance de la banque centrale dans le passé. Mais les taux d’intérêt sont déjà inférieurs à zéro, actuellement à moins 0,5 %, ce qui signifie que les emprunteurs sont payés pour contracter des prêts – une politique non conventionnelle pour stimuler l’économie et faire monter l’inflation, mais qui nuit également aux banques européennes, car les taux négatifs réduisent leur taux d’intérêt.

Lagarde devra également naviguer dans de nouvelles tensions avec les États-Unis. Son prédécesseur Mario Draghi, bien que célébré par de nombreux économistes pour sa gestion de la banque en des temps difficiles, a suscité la colère du président américain Donald J. Trump pour avoir abaissé les taux d’intérêt et ainsi provoqué la dépréciation de l’euro par rapport au dollar. Trump a déjà pris pour cible l’UE, imposant des droits de douane sur l’acier et l’aluminium et en menaçant davantage, et une guerre commerciale pourrait encore déprimer l’économie européenne instable. Si la BCE réagit en continuant à baisser les taux, certains craignent que cela ne conduise à un cycle de dévaluations compétitives à travers le monde.

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Cédric Annicette

Depuis 2006, je partage mon expérience sur l’investissement, l’entrepreneuriat et le développement personnel. Devenu indépendant financièrement en 2011, et millionnaire en 2014, j’organise des séminaires ayant regroupés plus de 3000 personnes. J’ai créé plusieurs formations pour accompagner les personnes débutantes ou expérimentées dans les 4 piliers d’enrichissements que sont : l’immobilier, le business internet, le business classique et la bourse. Cliquez ici pour en savoir plus sur mon parcours

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