La grande banque d’investissement française dans laquelle je travaille est bardée de syndicats assez puissants. Ce post ne sera pas un débat sur le syndicalisme, mais juste une histoire racontée par l’un d’entre eux, banques Sud. Il s’agit du principe de la grenouille chauffée :
« Imaginez une marmite remplie d’eau froide dans laquelle nage tranquillement une grenouille.
Le feu est allumé sous la marmite, l’eau chauffe doucement. Elle est bientôt tiède.
La grenouille trouve cela plutôt agréable et continue à nager.
La température continue à grimper. L’eau est maintenant chaude.
C4est un peu plus que n’apprécie la grenouille, ça la fatigue un peu, mais elle ne s’affole pas pour autant.
L’eau est cette fois vraiment chaude.
La grenouille commence à trouver cela désagréable, mais elle s’est affaiblie, alors elle supporte et ne fait rien.
La température continue à monter jusqu’au moment où la grenouille va tout simplement finir par cuire et mourir.
Si la même grenouille avait été plongée directement dans l’eau à 50°, elle aurait immédiatement donné le coup de patte adéquat qui l’aurait éjectée aussitôt de la marmite.
Cette expérience montre que, lorsqu’un changement s’effectue d’une manière suffisamment lente, il échappe à la conscience et ne suscite la plupart du temps aucune réaction, aucune opposition, aucune révolte.
Alors si vous n’êtes pas, comme la grenouille, déjà à moitié cuits, donnez le coup de patte salutaire avant qu’il ne soit trop tard. »
L’idée est intéressante, ça me fait penser également aux choses que l’on remet toujours au lendemain. Au final, on s’endort alors que si l’on donne le premier coup de patte dès le départ, la tâche ne semble finalement pas si dure que ça !